LA
SATISFACTION DES BESOINS
LEXIQUE
Chaque domaine, chaque discipline, utilise un vocabulaire adapté mais qui peut en fonction d’un argumentaire, d’un contexte, avoir des significations, des définitions différentes au sein d’une même discipline. Elles représentent aussi le support des mes réflexions, de mes analyses et des arguments évoqués. Elles sont au départ générales, pour être ensuite restituées dans leur contexte.
-Les capacités : aptitudes d’un individu à atteindre un objectif
Ces capacités sont de trois types :
- Les capacités innées : ce sont les capacités intellectuelles naturelles. Chaque individu a des prédispositions aux apprentissages provenant d’un capital génétique, d’un bien-être utérin ou altéré par des maladies, qu’elles soient congénitales ou arrivant au cours de sa vie.
-Les capacités acquises : elles proviennent d’apprentissages (éducation entre autres ), de vécu (culture, loisirs…), d’expériences et concernent toutes les compétences. Elles sont dépendantes du niveau socioculturel familial.
-Les capacités psychologiques ou ressources: ensemble des capacités mentales permettant ou limitant la mobilisation des capacités innées et acquises ainsi que l’intégration de nouvelles capacités Elles proviennent du vécu de la personne, dépendantes de la présence ou absence de traumatismes et de blessures douloureuses, de sa confiance en lui, de son rapport aux autres, de l'éducation, de sa gestion des frustrations …. Elles font partie intégrante des savoir-être.
Les capacités innées et acquises sont dépendantes des ressources c'est-à-dire de la volonté ou de la possibilité de l’élève à l’instant demandé de les mobiliser, faisant naître des comportements freinant ou favorisant les apprentissages. Un individu possédant toutes les capacités de faire ou réussir n’y arrivera pas forcément, parasité par une faiblesse des ressources à cet instant. Et à l’inverse, une personne n’ayant pas forcément toutes les capacités, réussira grâce à la mobilisation de ses ressources, lorsque l’objectif à atteindre n’est pas disproportionné par rapport à elles. Malgré l’apport et la mobilisation de toutes ses ressources, les capacités d’un individu peuvent l’empêcher d’atteindre un objectif. Comme par exemple un élève de bac professionnel de réussir médecine. Mais sur ce dernier point, attention de ne pas négliger les ressources d’un apprenant dans l’atteinte de son objectif, car bien souvent l’enseignant se permet de donner son avis sur la réussite d’un élève en ne tenant compte que de ses capacités à un instant T et surtout sans tenir compte qu’ à un certain moment ,l’élève sera capable de mobiliser les ressources lui permettant de réussir. Il n’est pour certains élèves qu’une question de temps.
-Les compétences : ensemble des capacités et des ressources mobilisées pour atteindre un objectif.
Elles sont déclinées en savoir, savoir-être, savoir-faire. Elles peuvent être innées mais proviennent la majorité du temps d’apprentissages personnels, dénommés apprentissages autodidactes ou d’enseignements dispensés par une tierce personne : parents, familles, éducateurs sportifs, enseignants…
Il existe un nombre incalculable de définition des compétences. Je pense qu'enfin il est important que la théorisation se simplifie les choses afin de pourvoir affiner les théories en fonction des situations. Du général eu particulier, et donc qu'enfin toute personne concernée s'accordent sur les définirons générales.
Il existe un nombre incalculable de définition des compétences. Je pense qu'enfin il est important que la théorisation se simplifie les choses afin de pourvoir affiner les théories en fonction des situations. Du général eu particulier, et donc qu'enfin toute personne concernée s'accordent sur les définirons générales.
-Les savoir : ensemble des connaissances intégrées et des outils nécessaires à la résolution de problèmes, permettant la mise en œuvre de savoir-être et savoir-faire:
-Les savoir-être : ensemble des comportements appropriés, manifestés lors de toute situation.
Ils sont de 3 types. Je les ai donc nommés :
-
L .Les savoirs-êtres de la respectabilité : ils concernent le respect des règles, des lois, des règlements explicites ou implicites, le respect des autres, le savoir-vivre mais aussi le respect de soi-même, favorisant la relation sociale, le lien social.
L .Les savoirs-êtres de la respectabilité : ils concernent le respect des règles, des lois, des règlements explicites ou implicites, le respect des autres, le savoir-vivre mais aussi le respect de soi-même, favorisant la relation sociale, le lien social.
-
L .Les savoirs-être du labour : ils concernent les comportements de l’investissement au travail.
L .Les savoirs-être du labour : ils concernent les comportements de l’investissement au travail.
-
.Les savoir-être psychologiques : ce sont tous les comportements appropriés permettant de surmonter les difficultés ou les échecs.
.Les savoir-être psychologiques : ce sont tous les comportements appropriés permettant de surmonter les difficultés ou les échecs.
-Les savoir-faire : ensemble des pratiques appropriées mobilisé lors de la réalisation d’actes, de taches.
Définir les besoins
Nous pouvons définir les besoins dans le
domaine de l’enseignement comme les exigences nées de la nature et/ou de la vie
sociale en lien avec les développements moteurs, intellectuels et
psychologiques de chaque individu, lui permettant l’intégration de
compétences.
Ils apparaissent dès le
monde utérin et participent aux développements psychomoteurs, affectifs et
intellectuels de chaque individu.
-Les besoins
physiques : boire et manger, éliminer, se vêtir…
-Les besoins
psychologiques : ce sont les besoins participant au bien-être psychologique
de l’apprenant donc à ses ressentis : être reconnu en tant qu’individu,
être valorisé, prendre confiance en soi, avoir un avenir, gérer ses
frustrations, diminuer son stress, rester calme et patient…
-Les besoins
cognitifs : ce sont les besoins
indispensables à l’optimisation
des capacités intellectuelles de chacun : être concentré, répéter
et comprendre pour intégrer les compétences, prendre plaisir à travailler et si
ce n’est le cas accepter de devoir
travailler,…
-Les besoin sociaux :
faire partie d’un groupe, avoir des amis, avoir des loisirs, , respecter les
normes, les valeurs et les coutumes qui vont permettre à l’individu de
s’intégrer dans la société et d’y construire son avenir, respecter et écouter
les adultes tout en sachant construire sa propre réflexion ensuite… La
socialisation participe à la satisfaction de ces besoins.
Certains de ces besoins
concernent tous les élèves, d’autres seulement quelques apprenants à différents
degrés car leur satisfaction est liée essentiellement à la mobilisation de capacités
et de ressources. Les besoins sont donc
en perpétuel mouvement. Un besoin satisfait peut devenir perturbé suite à
l’impossibilité ou la non volonté de l’élève de mobiliser ses capacités et ses
ressources pour des raisons de mal-être psychologique.
Un besoin perturbé
devient satisfait grâce à l’apport de nouvelles ressources :
-De nouvelles capacités
acquises à partir de nouveaux apprentissages ou de nouvelles méthodes d’apprentissages, de
l’expérience née des différentes pratiques, de l’analyse des pratiques.
-De nouvelles capacités psychologiques à partir de nouveaux
apprentissages ou de l’apparition d’un mieux être permettant l’adoption des
comportements favorisant la mobilisation des deux autres types de capacités,
innées et acquises.
Donc chaque besoin
(sauf pour les besoins physiques dans l’enseignement) nécessite de mobiliser
ses capacités associées à un ensemble de comportements pour le satisfaire. Ils obligent
l’enseignant à prendre en compte l’individu, d’adapter ses enseignements, ses
comportements au sein d’une même classe, d’un même niveau scolaire, car tous
ses élèves n’ont pas les mêmes besoins, les mêmes capacités pour atteindre un
objectif identique décidé par le ministère de l’éducation nationale. Là est
tout l’enjeu de l’enseignant : satisfaire les différents besoins de chaque
élève en facilitant les apprentissages et pas seulement en transmettant des savoirs à tous
les élèves.
Bien entendu, comme pour l’infirmier, le médecin…, il n’est pas possible pour l’enseignant de satisfaire totalement tous les besoins de tous les élèves de part sa fonction ou l’origine de la source de difficulté entraînant une impossibilité de l’intégration de l’ensemble des compétences objectivées. Mais son investissement reconnu par chaque élève concerné, à mettre en place des méthodes et des exigences adaptées aux sources de difficultés, suffit la majeure partie du temps pour leur apporter un mieux être pédagogique, qui sera ensuite reconnu par l’ensemble de la classe et des familles. Bien sûr, l’enseignant n’est pas la seule personne intervenant dans l’apport des ressources.
Bien entendu, comme pour l’infirmier, le médecin…, il n’est pas possible pour l’enseignant de satisfaire totalement tous les besoins de tous les élèves de part sa fonction ou l’origine de la source de difficulté entraînant une impossibilité de l’intégration de l’ensemble des compétences objectivées. Mais son investissement reconnu par chaque élève concerné, à mettre en place des méthodes et des exigences adaptées aux sources de difficultés, suffit la majeure partie du temps pour leur apporter un mieux être pédagogique, qui sera ensuite reconnu par l’ensemble de la classe et des familles. Bien sûr, l’enseignant n’est pas la seule personne intervenant dans l’apport des ressources.
Besoins, sources de
difficultés, mieux être, bien-être, satisfaction, perturbation sont les termes
usuels de la démarche de soins infirmiers de Virginia Henderson. Madame
Henderson, infirmière canadienne, créa la démarche de soins infirmiers à partir
d’un registre de besoins physiques et psycho-sociaux au nombre de 14 appelés
les besoins fondamentaux. A partir d’un recueil de données établi par les
infirmiers, obtenus lors de questionnements du patient et de sa famille, de
visualisation de son dossier médical et lors de soins et surveillances, chaque
infirmier peut établir un ou plusieurs diagnostics infirmiers lui permettant de mettre en place des soins
et leurs suivis appropriés émanant de son rôle propre.
Le rôle propre infirmier est constitué de l’ensemble des soins dispensés par un infirmier ou délégué à un auxiliaire sous sa responsabilité, faisant partie de ses attributions professionnelles et décidé de sa propre initiative à partir des diagnostics révélés par la démarche de soins. J’ai donc appliqué cette démarche de soins à l’enseignement, en mettant en place des évaluations, des positionnements, des méthodes, identifiant les sources de difficulté des élèves, me permettant ainsi de différencier mes enseignements et d’adapter mes interventions à leur encontre.
Le rôle propre infirmier est constitué de l’ensemble des soins dispensés par un infirmier ou délégué à un auxiliaire sous sa responsabilité, faisant partie de ses attributions professionnelles et décidé de sa propre initiative à partir des diagnostics révélés par la démarche de soins. J’ai donc appliqué cette démarche de soins à l’enseignement, en mettant en place des évaluations, des positionnements, des méthodes, identifiant les sources de difficulté des élèves, me permettant ainsi de différencier mes enseignements et d’adapter mes interventions à leur encontre.
J’ai adapté ce vocabulaire au domaine de l’enseignement./
-Une source de
difficulté est l’origine de la perturbation du besoin.
-Un besoin perturbé est
un besoin dont l’apprenant ne peut mobiliser l’ensemble des capacités, des comportements
indispensables à sa satisfaction soit parce qu’il ne les possède pas, soit
parce qu’il n’en a pas la volonté ou la possibilité.
-Un besoin satisfait
est un besoin dont l’apprenant possède et mobilise toutes les capacités et les
comportements permettant l’intégration et la mobilisation de compétences.
Prenons l’exemple du
besoin d’être concentré pour intégrer un savoir. Sa satisfaction dépendra des
capacités innées, acquises mais aussi et surtout de l’ensemble des
comportements favorisant ou empêchant la mobilisation de ces capacités comme : regarder la télévision
en même temps, vouloir terminer avant d’avoir commencé, ne pas vouloir
travailler, ne pas vouloir se mettre au calme…
amenant l’apprenant à être ou ne pas être concentré ou suffisamment
concentré.
Une fois l’état de
concentration atteint, encore faut-il le rester et là, intervient un autre
besoin nécessitant d’autres capacités et d’autres comportements en plus de ceux
mobilisés pour parvenir à cet état.
-Les moyens de
suppléance : matériels, personnes, méthodes permettant à l’élève de
surmonter ses difficultés, son ou ses handicaps, de retrouver une certaine
autonomie lui permettant d’être scolarisé et d’atteindre le maximum d’objectifs
exigés par son échelon scolaire. Un moyen de suppléance peut être un assistant
de vie scolaire, un fauteuil roulant, un ordinateur, ou un peu plus de temps
pour réaliser un travail.
-Le bien-être: état
psychologique provoqué par la satisfaction de tous les besoins nécessaires à l’atteinte d’un
objectif en termes de compétences.
-Le mieux être :
état psychologique né d’une diminution de stress, provoqué par la ou les progressions
reconnues par l’individu lui-même vers le besoin satisfait dans le cas d’un ou
plusieurs besoins perturbés.
- Le stress :
réponse physiologique ou comportementale à une situation d’angoisse (une mise
en difficulté) ou d’échec. Il nait d’un déséquilibre entre ce qui est exigé de
la personne et les ressources dont elle dispose pour y répondre. Il est donc l’
«en vie» car seule une personne n’en
ayant rien à faire ou morte ne présente aucun stress. C’est donc une réponse
d’adaptation à une situation d’inconfort dépendante des ressources de tout
individu. Leur mobilisation permettra de gérer ce stress, leur épuisement de
subir ce stress. L’enseignant participe à cette gestion du stress car il est un des acteurs dans l’apport des
ressources de par ses attitudes, ses méthodes éducatives et pédagogiques.
Il ne doit surtout pas être un facteur
d’épuisement, le système scolaire s’en chargeant déjà pour certains élèves,
surtout les plus en difficulté !
Si l’on évalue la
présence de stress sur une échelle de 1
a 10, le bien-être correspond à 1 et le mieux être correspond à une diminution
de ce stress. Donc si un individu
exprime son état de stress à 8 sur cette échelle, redescendre à 7 lui permet
d’être en mieux être. Et c’est là qu’intervient l’accompagnement à la gestion
du stress par l’enseignant.
Les différents besoins
Les besoins physiques :
je n’en ferai point la liste mais leurs satisfactions sont primordiales dans la
motivation, l’application et l’implication des apprenants vis-à-vis de leurs
études. Autant à cause du regard des autres, des différences non assumées, de
la nécessité de moyens de suppléance pour les personnes handicapées, du besoin
d’énergie nécessaire à l’accomplissement
de toutes les tâches indispensables à l’intégration des savoirs et des savoir-faire.
Les besoins
psychologiques :
-Etre accompagné tout
en pouvant faire sa propre expérience.
-Avoir des modèles
positifs.
-Se voir définir un
cadre, des obligations, des limites, des repères mais aussi avoir des temps de liberté.
- De s’adapter aux situations
-Ressentir qu’il
appartient au groupe classe mais aussi qu’il peut jouir de moments
d’indépendance qui ne lui seront pas reprochés ensuite.
-Pouvoir accepter
d’entendre ce qu’il en est réellement sur ses capacités, ses comportements, ses
résultats scolaires, tout en étant valorisé sur ses capacités à évoluer, à
progresser.
-Apprendre à gérer le
stress.
-Apprendre à gérer les
frustrations.
-Etre confronté aux
comportements, aux rigueurs, aux exigences qui seront nécessaires dans sa vie
sociale en tant qu’individu, futur conjoint, futur parent, futur professionnel compétent tout en ayant
besoin de jouer, de créer, de se détendre, de rêver, de «voyager», de ne rien
faire, de se défouler…
- Vivre l’équité tout
en apprenant à réagir le plus positivement possible aux injustices de la vie.
-Faire partie d’une
école capable de lui promettre un avenir le plus possible en réalité avec ses
capacités, ses passions.
-Acquérir le plaisir du
travail «bien fait».
-Etre évalué en mettant
en mots compréhensibles et précis sur ce qu’il a produit en fonction
d’objectifs précis tenant compte de ses capacités et de sa progression (évaluation
formative) et non forcément être noté (évaluation certificative).
-Pouvoir exploiter ses
dons, ses passions.
-Ne pas se satisfaire
d’une note proche de la moyenne c’est-à-dire 10, qui est malheureusement une
référence dans notre système scolaire mais
qui, en terme de compétences, est TOTALEMENT INSUFFISANT ET NE FAIT QUE
SUPPOSER DE LEUR ACQUISITION !
-Apprendre à prendre
plaisir à se cultiver, à chercher lorsque l’on ne sait pas (aujourd’hui tout
est tellement plus facile avec internet).
-Apprendre à aimer
travailler pour réussir et non pour simplement faire ce qu’on lui a demandé.
-Vivre les conséquences
de ses actes.
-Avoir confiance en soi
-Accepter les règles du milieu scolaire
……….
Les besoins cognitifs :
-Bénéficier d’un temps d’apprentissage (temps
qui lui est nécessaire pour intégrer des compétences), d’un temps de résolution
d’exercices qui lui est propre.
-Apprendre à ne pas se satisfaire du minima.
-Appendre à chercher
par soi-même.
-Comprendre pour
intégrer.
-Comprendre que ses
difficultés demanderont un travail plus conséquent
-Apprendre à se
concentrer et à le rester le plus longtemps possible.
-Avoir des références à
la vie quotidienne.
-Ecrire les éléments
essentiels du cours.
-Avoir des temps de
relaxation, de calme.
-Vivre le cours comme
une histoire illustrée d’exemples où l’expression orale est importante.
-Pouvoir prendre le
temps de ne pas passer à d’autres
apprentissages par matière tant que les compétences indispensables à sa
progression ne sont pas intégrées.
-Pratiquer de
nombreuses fois à l’aide d’exercices en fonction de ses compétences à l’instant
T.
-Bénéficier
d’enseignements pyramidaux et transversaux tenant compte des compétences
réellement acquises et non supposées acquises !
-Répéter pour intégrer
et surtout reprendre les travaux dont les objectifs ne sont pas
atteints en obtenant de nouvelles informations lui permettant de les
atteindre !
-Apprendre à réfléchir,
à organiser sa réflexion en recevant petit à petit les éléments lui permettant
de réussir les exercices en fonction de ses difficultés, de ses échecs pour
apprendre d’eux et non décrocher à cause d’eux !
-Poser sa réflexion sur
un brouillon.
-Avoir du travail à la
maison donné par les professeurs pour être évalué et disposer du temps nécessaire
à la compréhension et à la réalisation des tâches avec exigence et rigueur.
-Pouvoir s’exprimer
durant les cours, poser des questions, comprendre que le groupe n’est pas une
contrainte mais une force et qu’une classe, une école, un pays est une équipe
c’est-à-dire un ensemble d’individus tous différents, mais qui s’entraident
pour ensemble, atteindre les objectifs fixés.
……
Les besoins sociaux :
-Apprendre les normes
sociales, les valeurs lui permettant d’adopter les comportements indispensables
à son intégration sociale.
-Etre respecté pour qui
il est.
-De reconnaissance par
les autres.
-Appartenir à une école qui est la réalité de
la vie sociale d’aujourd’hui afin d’échapper aux discriminations ou de devenir discriminateur
avec comme moteur la cohésion sociale.
-Apprendre que le respect n’est pas un dû mais
une entité indispensable à une vie sociale apaisée dont il est le premier
maillon parce qu’il est un enfant, un adolescent face aux adultes.
-Appartenir à une
école, lieu de découvertes culturelles et sportives de toutes les époques, de
tous les styles, de toutes les origines et qu’elle soit un pont, un tremplin lui
permettant d’évoluer socialement.
-Apprendre à utiliser
les nouvelles technologies.
-Devenir autonome tout
en comprenant qu’il existe aussi des obligations collectives auxquelles il ne
peut échapper.
-Appartenir à un réseau
(l’école doit être un lieu de réseau entre les élèves, les anciens élèves et
les professionnels, les entreprises, les établissements professionnels).
……….
Tous les besoins ne
sont pas présentés. L’objectif étant d’en mettre en évidence un certain nombre pour faire comprendre leur importance dans les
apprentissages. L’objectif d’intégration des compétences ne peut se faire sans
au préalable avoir comme objectif la satisfaction des besoins la favorisant.
De plus, un grand nombre
de ces besoins proviennent d’apprentissages qui ne sont pas le fait seulement
des enseignants. Il sera donc indispensable que l’éducation nationale et les
enseignants mettent en place des méthodes et véhiculent des valeurs, facilitant
la déconstruction et la reconstruction de comportements, connaissances et
pratiques inadaptés en adaptés pour les apprentissages et l’intégration
sociale. Et bien entendu, des méthodes ne relevant pas du lavage de cerveau
mais impliquant à court terme l’adhésion des élèves par compréhension des
bénéfices apportés.
A partir des besoins
des élèves, voici ce que doit être l’école, le collège, le lycée, la
faculté : le lieu d’apprentissage pour tous, menant à une vie sociale et
professionnelle la plus épanouie possible, intégrant les valeurs de la
république française que sont liberté, égalité, fraternité. L’école doit être
un lieu d’intégration et non d’exclusion, un lieu de réduction des inégalités
sociales. L’école est le lieu des envies d’intégrer, de comprendre, de prendre
le temps de bien faire, de découvrir, d’échanger, d’évoluer, d’aimer, de
détester mais de devoir malgré tout le faire car la vie le demande, et même
l’impose. L’école est donc aussi le lieu
d’apprentissage des comportements permettant d’entrevoir un avenir social et de
réagir le plus positivement possible à ses échecs et pas seulement le lieu
d’apprentissage de connaissances qui ne seront pas forcément toutes utiles une
fois adulte et malheureusement, actuellement, c’est le ressenti d’une majorité
d’élèves (ce que j’apprends ne me servira à rien).
Les
sources de difficultés
Toutes les méthodes mises
en place sont dépendantes de la présence ou non de sources de difficultés
empêchant la satisfaction des besoins de l’apprenant. Elles sont un frein à la
progression aussi bien de l’élève en facilité, l’empêchant d’aller plus loin,
qu’à celui en difficulté, accumulant un retard dans l’intégration de
connaissances fondamentales indispensables à ses progressions.
Ces sources de
difficulté sont en lien avec les capacités intellectuelles, avec les
apprentissages des savoir-être et de la mobilisation des ressources de chaque
élève, mais aussi avec les méthodes d’enseignements, la personnalité de
l’enseignant, le niveau d’exigence des parents, le niveau d’exigence de
l’éducation nationale en matière de comportements de respectabilité et face au
travail, à ses relations familiales, à son intégration sociale, à ses
différences avec les autres, à son bien-être, à ses capacités physiques, aux
différences de méthodes et d’exigences entre les enseignants, au dénigrement
des enseignants par la famille, à sa confiance en soi, à ses échecs, à la
présence de traumatismes ou de blessures
douloureuses, à son orientation l’éloignant de son projet professionnel, au
calme dans la classes…
Les facteurs originels des sources de difficulté sont tellement nombreux qu’il est impossible de les détailler sans en devenir lassant .Les sources de difficultés sont liés à l’apprenant elle-même ou à son environnement. Prenons en exemple le chahut en classe. Pour satisfaire le besoin de calme pour apprendre, l’enseignant devra être à même de gérer sa classe. De plus, même sans en connaitre la cause de la source de difficulté ou pouvoir agir dessus, il se doit d’essayer d’accompagner l’apprenant à mieux gérer ses difficultés.
La pédagogie réactive ne demande pas aux enseignants de faire réussir tous les élèves, mais de mettre en évidence les sources de difficultés contre lesquelles un élève, accompagné par l’ensemble des intervenants et de ses camarades de classe, mobilisera ses énergies afin de réussir à progresser, et de se prouver ainsi, qu’il n’est pas aussi con qu’on a bien voulu lui faire croire ! Et le terme progresser prend tout son sens, car c’est à force de progression, même minime, que l’élève parviendra à réussir.
Les facteurs originels des sources de difficulté sont tellement nombreux qu’il est impossible de les détailler sans en devenir lassant .Les sources de difficultés sont liés à l’apprenant elle-même ou à son environnement. Prenons en exemple le chahut en classe. Pour satisfaire le besoin de calme pour apprendre, l’enseignant devra être à même de gérer sa classe. De plus, même sans en connaitre la cause de la source de difficulté ou pouvoir agir dessus, il se doit d’essayer d’accompagner l’apprenant à mieux gérer ses difficultés.
La pédagogie réactive ne demande pas aux enseignants de faire réussir tous les élèves, mais de mettre en évidence les sources de difficultés contre lesquelles un élève, accompagné par l’ensemble des intervenants et de ses camarades de classe, mobilisera ses énergies afin de réussir à progresser, et de se prouver ainsi, qu’il n’est pas aussi con qu’on a bien voulu lui faire croire ! Et le terme progresser prend tout son sens, car c’est à force de progression, même minime, que l’élève parviendra à réussir.
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