SCOLARITÉ
ÉGALITÉ
FRATERNITÉ
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LA PÉDAGOGIE RÉACTIVE
DE L’AMBITION POUR CHACUN L’ÉGALITÉ DES CHANCES POUR TOUS |
FILIATRE Laurent |
20/03/2017
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LA PÉDAGOGIE RÉACTIVE
INTRODUCTION
Le verbe enseigner, se sent seul sans les
verbes former et éduquer, s’il veut atteindre
son objectif : permettre à l’individu d’intégrer les compétences nécessaires à la réussite scolaire mais aussi de son futur projet
professionnel et de sa vie sociale. Et là, les notions de savoir-être, savoir et savoir-faire prennent tous leur sens premier, dans cet ordre. Sans un comportement adapté à la vie collective et à ce qui
permet de s’intégrer, de se faire
respecter, de s’exprimer, il est difficile d’acquérir savoir et savoir-faire
indispensables à la poursuite d’une scolarité en état de bien-être,
c'est-à-dire en n’accumulant pas les freins à ses progressions.
Deux mots s’associent à
ceux énoncés auparavant : contraintes et libertés. Finalement,
l’enseignement, comme l’apprentissage, est une ribambelle d’interconnexions
entre des mots-clés qui appellent d’autres mots, et ainsi de suite, qu’il est
important de définir. En effet, pour qu’il y ait compréhension et mutualisation
des pratiques, les individus doivent d’abord se retrouver sur le sens des mots.
Et la pratique est l’indispensable lien à la réalité dans ce monde pétri de théorie qu’est l’enseignement.
Enseigner c'est amener chaque élève à développer un esprit critique, à créer, à mettre en action des projets individuels et/ou collectifs, à intégrer le vivre ensemble, à devenir exigeant envers lui-même et ses productions, non pas par peur d’être puni mais pour les valorisations que procurent le fait d'apprendre , le sentiment de progression le sentiment que l'école sert à quelque chose. Pour transmettre , un enseignant se doit de représenter les bénéfices des apprentissages à travers sa personnalité et ses méthodes adaptées aux capacités et aux ressources de chaque élève noyé dans des objectifs collectifs imposés par l’éducation nationale. Apprendre c'est avant tout comprendre et cela je l’ai appris non pas à l’école, mais lors de ma professionnalisation en institut de formation en soins infirmiers et non par plaisir mais par obligation, celle de n’être responsable d’aucune erreur préjudiciable à mes patients. Le plaisir est venu après, grâce à l’intégration de compétences m’apportant une confiance en moi résistante à toutes les épreuves rencontrées dans des services aussi difficiles physiquement et moralement, que peuvent être les soins intensifs en hématologie, les soins intensifs en traumatologie, les soins intensifs en ORL, la réanimation médicale, la pédiatrie, les soins intensifs de chirurgie cardiaque.
J’avais pu intégrer ces compétences en étant confronté à la répétition des pratiques et à la difficulté des situations rencontrées, accompagné par des professionnels du soin mais aussi de la formation, mettant en jeu leur responsabilité à chacune de nos interventions auprès des patients. Leur exemplarité lors des soins, leur obligation à la rigueur, à l’exigence, leur confiance en moi, en mes capacités, me permit de prendre confiance en moi, de diminuer ce stress, cette peur de l’erreur, de ne plus être seulement rigoureux et exigeant envers moi-même par peur de la punition en cas d’erreur, mais pour le mieux être que mes soins apportaient au patient. J’avais dépassé l’obligation du travail bien fait, remplacé par le plaisir qu’il m’apporte à travers leur mieux être, même lors de soins pouvant être douloureux ou simplement la satisfaction de s’être donné à fond pour eux et leurs familles lors de situations au verdict inévitable. J’avais surmonté mes difficultés en prenant confiance en moi grâce à l’accompagnement de tous les jours de stages de mes futurs collègues, à leur confiance en moi ainsi que celle de mes patients, à la répétition de pratiques montrant mes progressions et prouvant mon intégration des compétences indispensables à tout infirmier, tout en me confrontant aux difficultés. Et, à partir de ce moment-là, est apparu l’amour du travail bien fait.
Ainsi a commencé de naître en moi la pédagogie réactive, en voulant retransmettre à tous mes stagiaires, une fois infirmier passionné, tout ce qui me fut transmis lorsque je fus étudiant infirmier. Et tout passionné désire transmettre ses savoir. Ce qui m’a amené tout naturellement à devenir formateur et enseignant, à me poser régulièrement à partir de mon vécu, des mes expériences professionnelles, de mes formations, des questions existentielles sur les réelles intégrations de compétences des personnes que je formais en lien avec mes méthodes pédagogiques et mon savoir-être en tant qu’enseignant. Au fil du temps, j’ai développé ma propre méthode pédagogique que j’ai nommé la pédagogie réactive.
Enseigner c'est amener chaque élève à développer un esprit critique, à créer, à mettre en action des projets individuels et/ou collectifs, à intégrer le vivre ensemble, à devenir exigeant envers lui-même et ses productions, non pas par peur d’être puni mais pour les valorisations que procurent le fait d'apprendre , le sentiment de progression le sentiment que l'école sert à quelque chose. Pour transmettre , un enseignant se doit de représenter les bénéfices des apprentissages à travers sa personnalité et ses méthodes adaptées aux capacités et aux ressources de chaque élève noyé dans des objectifs collectifs imposés par l’éducation nationale. Apprendre c'est avant tout comprendre et cela je l’ai appris non pas à l’école, mais lors de ma professionnalisation en institut de formation en soins infirmiers et non par plaisir mais par obligation, celle de n’être responsable d’aucune erreur préjudiciable à mes patients. Le plaisir est venu après, grâce à l’intégration de compétences m’apportant une confiance en moi résistante à toutes les épreuves rencontrées dans des services aussi difficiles physiquement et moralement, que peuvent être les soins intensifs en hématologie, les soins intensifs en traumatologie, les soins intensifs en ORL, la réanimation médicale, la pédiatrie, les soins intensifs de chirurgie cardiaque.
J’avais pu intégrer ces compétences en étant confronté à la répétition des pratiques et à la difficulté des situations rencontrées, accompagné par des professionnels du soin mais aussi de la formation, mettant en jeu leur responsabilité à chacune de nos interventions auprès des patients. Leur exemplarité lors des soins, leur obligation à la rigueur, à l’exigence, leur confiance en moi, en mes capacités, me permit de prendre confiance en moi, de diminuer ce stress, cette peur de l’erreur, de ne plus être seulement rigoureux et exigeant envers moi-même par peur de la punition en cas d’erreur, mais pour le mieux être que mes soins apportaient au patient. J’avais dépassé l’obligation du travail bien fait, remplacé par le plaisir qu’il m’apporte à travers leur mieux être, même lors de soins pouvant être douloureux ou simplement la satisfaction de s’être donné à fond pour eux et leurs familles lors de situations au verdict inévitable. J’avais surmonté mes difficultés en prenant confiance en moi grâce à l’accompagnement de tous les jours de stages de mes futurs collègues, à leur confiance en moi ainsi que celle de mes patients, à la répétition de pratiques montrant mes progressions et prouvant mon intégration des compétences indispensables à tout infirmier, tout en me confrontant aux difficultés. Et, à partir de ce moment-là, est apparu l’amour du travail bien fait.
Ainsi a commencé de naître en moi la pédagogie réactive, en voulant retransmettre à tous mes stagiaires, une fois infirmier passionné, tout ce qui me fut transmis lorsque je fus étudiant infirmier. Et tout passionné désire transmettre ses savoir. Ce qui m’a amené tout naturellement à devenir formateur et enseignant, à me poser régulièrement à partir de mon vécu, des mes expériences professionnelles, de mes formations, des questions existentielles sur les réelles intégrations de compétences des personnes que je formais en lien avec mes méthodes pédagogiques et mon savoir-être en tant qu’enseignant. Au fil du temps, j’ai développé ma propre méthode pédagogique que j’ai nommé la pédagogie réactive.
Elle est le fruit d’une recherche, d'une élaboration, d’une remise en question perpétuelle lorsque mes objectifs ne furent pas atteints ou que partiellement atteints? vieille de 25 ans dans le domaine de
la formation, de l’éducation et de l’enseignement, aussi bien dans le
monde du travail que celui de
l’éducation nationale et du soutien scolaire auprès de publics totalement différents :
élèves BEP, étudiants aides-soignants, auxiliaires de puériculture, étudiants infirmiers,
futurs commandants de marine, élèves de
primaires, de collèges, de lycées…. Déjà pour financer mes études à 20 ans, je
donnais des cours auprès d’élèves en difficulté et en sortant de l’institut de
formation en soins infirmiers, je savais que je m’orienterais vers la
formation, une passion dévorante. J’ai
toujours eu des élèves à former auprès de moi et ceci m’a permis de mettre en
place des méthodes pédagogiques et de pouvoir les évaluer et les remédier
constamment en commençant par me rendre compte qu’être un formateur respecté et
efficace était une question de personnalité et de confiance de l’apprenant à
votre égard.
De plus j’eus la chance d’avoir 16 heures de cours avec une même classe de terminale, durant mes deux premières années d’enseignant, dans les disciplines professionnelles (biologie, SMS, TP soins hygiène et confort) aux plus gros coefficients à l’examen du BEP Carrières Sanitaires et Sociales, permettant de me rendre rapidement compte de l’efficience de ma méthode . Par la suite, j’ai pu aussi suivre mes élèves de BEP CSS à la première ST2S (Sciences Technologiques Sanitaires et Sociales). J’ai ainsi eu la possibilité d’ être leur professeur pendant 4 ans ( Même 5 ans puisque j’ai eu en prépa concours plusieurs de mes élèves que j’ai donc suivi de la seconde jusqu'à la réussite à leur concours aide-soignant, auxiliaire puéricultrice ou AMP. 9 sur 11 ont réussi leur concours) dans deux niveaux scolaires différents. Tout ceci pour en venir au fait, que tout ce que vous allez lire n’est pas le fruit de mon imagination mais d’un travail mis en place et régulièrement réajusté. Tout sera argumenté et démontré. Ceci n’est dans l’ensemble pas une vérité assénée, mais une piste de travail et de réflexion, une philosophie pédago-éducative et non une idéologie qui s’adapte à tous les âges des apprenants.
De plus j’eus la chance d’avoir 16 heures de cours avec une même classe de terminale, durant mes deux premières années d’enseignant, dans les disciplines professionnelles (biologie, SMS, TP soins hygiène et confort) aux plus gros coefficients à l’examen du BEP Carrières Sanitaires et Sociales, permettant de me rendre rapidement compte de l’efficience de ma méthode . Par la suite, j’ai pu aussi suivre mes élèves de BEP CSS à la première ST2S (Sciences Technologiques Sanitaires et Sociales). J’ai ainsi eu la possibilité d’ être leur professeur pendant 4 ans ( Même 5 ans puisque j’ai eu en prépa concours plusieurs de mes élèves que j’ai donc suivi de la seconde jusqu'à la réussite à leur concours aide-soignant, auxiliaire puéricultrice ou AMP. 9 sur 11 ont réussi leur concours) dans deux niveaux scolaires différents. Tout ceci pour en venir au fait, que tout ce que vous allez lire n’est pas le fruit de mon imagination mais d’un travail mis en place et régulièrement réajusté. Tout sera argumenté et démontré. Ceci n’est dans l’ensemble pas une vérité assénée, mais une piste de travail et de réflexion, une philosophie pédago-éducative et non une idéologie qui s’adapte à tous les âges des apprenants.
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